Pêche à la mouche 
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Les techniques Nymphes: Observations d'un plongeur
 Un excellent article paru sur le site Field and Stream mérite une traduction, un plongeur s'est installé, avec précaution, dans une rivière à truites, celles-ci se sont rapidement habituées à sa présence, et il a observé leurs comportements lors des actions de pêche, voici ses commentaires.
 Faux lancers : Dès le début de la plongée, il a observé que les truites étaient paniquées et allaient se cacher dès  qu'un objet les survolait. Lorsque le pêcheur qui l'accompagnait a fait plusieurs faux lancers au dessus des truites, elles sont allés se cacher et ne sont revenues qu'après de longues minutes. Le pêcheur a alors changé sa tactique, lancer roulé pour récupérer la soie, un ou deux faux lancers maximum et derrière les truites , les truites ne deviennent cibles qu'au dernier lancer.
 Ceci est vrai aussi en lac/réservoir, limiter les faux lancers, lancer roulé pour bien aligner la soie, lancer arrière, laisser filer de la soie pour allonger et  lancer avant vers la zone à pêcher.
Manquer les touches : En pêche en nymphe (nymphes non lestées, plomb à 30cm au dessus de la mouche, un certain mou) sous un indicateur , les truites prennent la nymphe et la recrache aussitôt, l'indicateur n'a pas bougé, le pêcheur n'a rien vu. Une bonne dérive est indispensable pour que la truite prenne la mouche, mais le pêcheur ne va pas percevoir plus de 50% des touches. Avec des nymphes lestées (ou très lestées) la dérive est moins naturelle, moins de prises de la mouche, mais le bas de ligne tendu donne plus d'informations au pêcheur et le % de truites ferrées augmente.
 Donc pour le débutant à la nymphe, un conseil, bonne dérive et "ferrer" doucement même si vous ne voyez rien, il y a peut-être une truite au bout!
 Diamètre du bas de ligne: Cela ne semble faire aucune différence pour les truites en rivière, que la pointe soit en 12 ou 18/100. Le plongeur pouvait  voir le bas de ligne à tous les diamètres. Si l'eau est rapide, vous pouvez vous permettre un plus "gros" diamètre qu'en eau lente.
Ci-contre des mono-filaments dont un fluorocarbone, de différents diamètres et marques, ils sont tous bien visibles sur la photo, prise à 25cm sous l'eau. On note bien la différence de diamètre10,12,14,15 et 18/100.
 La vitesse du courant détermine la taille des nymphes:  En dehors d'une éclosion, où elles sont sur des nymphes/émergentes de taille, couleur bien spécifique, les truites sont opportunistes et prennent ce qui se présente. En eau rapide, il faut mieux utiliser des grosses mouches, taille 10, 12 ou 14, les mouches seront plus visibles et les truites ont peu de temps pour se décider, mais si 20m plus bas le courant ralentit, des tailles 14, 16 ou 18 seront nécessaires.
 Mettre une mouche attirante (Attractor): Avec un montage à 2 nymphes, mettre en 1ére une mouche colorée ou brillante (bille) et attachée à la courbure de l'hameçon à 25/40cm, une petite nymphe plus réaliste. Le plongeur observait que la truite se déplaçait attirée par la nymphe brillante et souvent prenait l'autre nymphe.
 Indicateur de touche:  Si vous utilisez un indicateur, préférez ceux en fibres, ils sont silencieux au posé et se distinguent peu de l'environnement, bulles, feuilles.... Une couleur vive, jaune, orange ne semblait pas effrayer les truites.
 Lestage des nymphes: Il faut amener la nymphe au niveau de la truite, l'observation montrait qu'une truite se déplaçait  à droite, à gauche pour prendre les nymphes mais ignorait une nymphe qui passait au-dessus ou dessous. Conclusion: avoir des nymphes, même modèle, différentes tailles et dans chaque taille au moins 3 lestages. Changer de lestage avant de changer de modèle!
 Les truites aiment le changement: Les poissons se placent de préférence là où il y a changement, structure, profondeur, courant.
Les truites sont moins craintives quand elles sont plus profondes et qu'il y a un refuge à proximité. Le plongeur les approchait plus facilement qu'à faible profondeur ou dans les pools.

Dérive sans dragage: Si vos nymphes (ou appâts naturels) ne dérivent pas de façon naturelle, plus vite ou plus lentement que le courant, les truites, non seulement, les refusent  mais s'en éloignent. Avec une bonne dérive, la truite viendra voir la nymphe et pourra la prendre.
 D'où la réponse faite par un guide à un client qui lui demandait: "Alors, sur quoi mordent-elles aujourd'hui?" ," une bonne dérive"

 

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